Lors de l’entretien préalable au don du sang, une sélection des donneurs est possible, à condition toutefois que cette sélection soit effectuée en fonction de critères objectifs liés à l’exposition au risque des donneurs pour éviter des discriminations à l’encontre de certains candidats au don.
Par un arrêté du 5 avril 2016, le ministre des Affaires sociales et de la Santé a fixé les critères de sélection des donneurs de sang, en prévoyant un ajournement du candidat s’il présente une contre-indication, décelée lors de l’entretien préalable au don. Au nombre des contre-indications figure, pour les hommes, une contre-indication au don de sang d’une durée de douze mois après le dernier rapport sexuel avec un autre homme, en raison du risque (...)
Cet article est réservé aux abonnés