La CEDH estime qu'un journaliste, s'il a agi de bonne foi, peut relayer des accusations diffamatoires à l'encontre d'un candidat à une charge politique, puisqu'elles contribuent à un débat d’intérêt public.
Un ressortissant islandais, responsable de publication d'un site de presse, a publié des articles insinuant qu’un homme politique, qui se présentait à des élections, avait commis des actes de pédophilie. La Cour suprême islandaise l'a jugé responsable d’une diffamation.Ce responsable de publication a saisi la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), alléguant que cette décision avait emporté violation de son droit à la liberté (...)
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