Les actions engagées aux fins de voir prononcer la faillite personnelle ou l'interdiction de gérer à l'égard des dirigeants personnes physiques se prescrivent par trois ans à compter du jugement qui prononce l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire.
Une société ayant été mise en redressement puis liquidation judiciaires, le liquidateur a assigné son président en paiement de l'insuffisance d'actif et en prononcé d'une mesure d'interdiction de gérer. La cour d’appel d’Angers a déclarée irrecevable, comme prescrite, sa demande en relevant que la procédure de redressement judiciaire de la société avait été ouverte le 20 décembre 2006 et que l'assignation aux fins de voir prononcer une mesure (...)
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