C'est l'abus de jouissance et non l'abandon des lieux par le titulaire du droit d'habitation qui peut entraîner l'extinction de son droit
Mme X. a fait donation à sa mère d'un droit d'usage et d'habitation sur une partie d'un immeuble lui appartenant. La donataire a été placée en 2002 sous le régime de la curatelle renforcée, Mme M. étant nommée en qualité de curatrice, et a résidé dans les lieux jusqu'au 26 avril 2003. Mme X. l'a assignée aux fins de faire juger éteint le droit d'usage et d'habitation qu'elle lui avait consenti, suite à son placement dans une institution spécialisée. (...)
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