Est censuré l'arrêt qui, pour relaxer des journalistes du chef de diffamation, retient que ceux-ci n’avaient fait que répercuter les informations qui leur avaient été données par le procureur de la République dans le cadre de leur devoir d'information vis-à-vis de l'opinion publique.
Quatre personnes ont porté plainte et se sont constitués parties civiles, du chef de diffamation publique envers particuliers, en raison de la publication, dans un journal régional, d'un article intitulé "Un gros détournement de fonds suspecté à la station Valkanaers", en considérant que cet article, qui leur imputait des détournements de fonds commis à l'occasion de la gestion d'une station-service, portait atteinte à leur honneur et à leur considération. (...)
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