Passé un délai suffisant pour que les parents de naissance puissent manifester leur intérêt et souscrire une reconnaissance, il est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant de le priver de l’environnement familial stable que peut lui conférer le placement en vue d’adoption dans l’attente d’une hypothétique reconnaissance.
Le 29 août 2006, sans accoucher sous le secret, une femme a confié son nouveau-né à un organisme autorisé pour l’adoption, contre signature d’un document attestant qu’elle avait pris connaissance de ses droits. Après lui avoir désigné une tutrice, le conseil de famille a consenti à son adoption. Le couple auquel l'enfant a été confiée en vue de son adoption a déposé une requête en adoption plénière. Un homme, dont la paternité a été établie par (...)
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