Le délit de corruption de mineur, caractérisé par la perversion intentionnelle de sa sexualité, ne peut être retenu que si les éléments constitutifs de l’infraction sont établis.
M. X., moniteur d'équitation, a adressé une cinquantaine de messages téléphoniques à caractère érotique et pornographique à une élève âgée de moins de quinze ans, en l'incitant à expérimenter pour la première fois avec lui des actes sexuels expressément décrits. La cour d'appel de Nouméa, dans un arrêt du 8 décembre 2015, le condamne pour corruption de mineure à un an d'emprisonnement avec sursis et à cinq ans d'interdiction d'exercer une activité (...)
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